Se divertir

Randonnées, voies douces

Les voies douces sont des voies dédiées aux piétons et aux véhicules non motorisés. Elles facilitent le déplacement à pied ou à vélo, en toute sécurité, et peuvent être une alternative à la voiture.

Durant le mandat précédent, la situation complexe de la mobilité sur l’agglomération Toulousaine a amené les élus de la communauté de communes à construire un Schéma d’Aménagement Global des Voies Douces (SAGVD) pour faire du développement des voies douces (trottoirs, pistes cyclables, voies vertes, itinéraire de randonnées, etc.) une priorité sur nos coteaux.

Depuis 2019, les voies douces couvrent une grande partie du territoire et les habitants des Coteaux Bellevue peuvent ainsi passer de village en village en toute quiétude. Vous trouverez au niveau des intersections, lors de vos promenades, les directions à prendre ainsi que les distances qui vous séparent des autres lieux.

Accédez au « Guide Voies douces avec plan simplifié »

Castelmaurou

Sur les chemins, l’Histoire et la Nature

Rendez-vous à Castelmaurou. Depuis la place de la mairie, vous admirerez l’église dont Georges Muratet a si bien décrit l’histoire dans son livre « La citadelle des maures ». La première pierre fut posée en 1832 ; elle fut édifiée sur la « Route Impériale » devenue depuis « RN 88 ». Les Orgues sont l’œuvre d’un facteur d’orgues toulousain, Baptiste Pouget, datent de 1882. Vous suivrez le Chemin du Fort par les trottoirs longeant la crèche les Loulous.

A la croisée de l’impasse du Fort vous suivrez le chemin balisé imprégné des parfums de roses et de jasmin qui vous mènera d’abord sur le point culminant de Castelmaurou (quartier Le Fort).
Une vision panoramique à 180° à couper le souffle vous invitera à découvrir le village de Rouffiac-Tolosan que vous pourrez atteindre par un piétonnier fleuri bordant de vastes
champs cultivés. La remontée vers le centre de Rouffiac et sa descente vers le lac vous permettra de rejoindre le superbe chemin de randonnée aménagé qui relie Rouffiac à Castelmaurou. Il longe ensuite la voie ferrée et remonte vers le cimetière de Castelmaurou pour un retour vers l’église. Une belle balade de 2 heures.

Une alternative bucolique peut être envisagée en prenant en face de l’église le chemin de La Fontaine qui vous mènera à l’autre chemin balisé bordé d’églantines et de figuiers pour récupérer le même piétonnier de Rouffiac.
Une autre balade plus sportive pourra vous faire longer le bois Du Bezinat, puis remonter sur le chemin de Lourmet pour redescendre vers Lapeyrouse-Fossat, en traversant le quartier du Fossat pour arriver sur Saint-Geniès Bellevue.

Le saviez-vous ?

Marc Hureau a publié un livre sur l’histoire de Castelmaurou (de 1750 à 1950) intitulé « Castelmaurou et ses habitants ».
Passionné par l’histoire et les documents anciens, Marc, retraité demeurant à Lapeyrouse-Fossat, a décidé de se plonger dans 200 ans de son village d’origine : les habitants et leurs métiers (aubergiste, charron, forgeron, laboureur, meunier, saboti…), leurs modes de vie, les changements dans la commune et les anciennes demeures…

Un livre à découvrir !
L’ouvrage existe en deux versions disponibles à « Castel Presse » : format A4 en couleur et A5 en noir et blanc.

Saint-Loup Cammas

Douceurs de vivre et trésors préhistoriques !

Petite commune des Coteaux Bellevue : calme, accueillante, agréable, à taille humaine, champêtre. À proximité de Toulouse, sans les inconvénients, Saint-Loup bénéficie de la proximité des commerces indispensables et est dynamisée par son tissu associatif.
Elle bénéficie de jolis chemins de randonnées, comme par exemple :

  • le chemin après le complexe sportif, et menant à Montberon, où l’on peut trouver de nombreuses traces de gibier, un endroit encore « sauvage » et dépaysant,
  • le chemin longeant le nouveau cimetière qui rejoint la commune de Saint-Geniès Bellevue où
    les sous-bois vous accueillent : magnifiques et variés.

Le saviez-vous ?

Des outils préhistoriques datant du paléolithique, notamment de l’époque « acheuléenne » entre 350 000 et 200 000 ans avant notre ère, ont été retrouvés dans des champs cultivés sur les hauteurs. Il s’agit de bifaces et hachereaux taillés dans des galets de quartzite de Garonne.
Ces outils témoignent d’une occupation antérieure à l’Homo sapiens.
De quoi attirer l’attention des passionnés d’Histoire !

Labastide Saint-Sernin

Connaissez-vous l’origine du nom ?

Labastide Saint-Sernin se situe, en Haute-Garonne, à 18 km au Nord-Est de Toulouse, entre Gragnague et Cépet.

Labastide est notée en un seul mot en français alors qu’en occitan, l’article féminin « La » est détaché de « Bastida ».

Beaucoup de villages et villes s’appellent Labastide dans notre région. « Bastida » est un mot occitan. « Bastide » vient en réalité du verbe « bastir », qui signifie bâtir, construire. Bastida est un mot qui désigne à l’origine des fortifications bâties en maçonnerie.

Ces bastides sont construites pour la plupart aux XIIIe et XIVe siècles. Il s’agit de villes fondées par des seigneurs locaux ou par l’autorité royale.

Le saviez-vous ?

Dans les Mots d’Oc, émission de France Bleu Occitanie, Géraud Delbès, spécialiste occitan, a consacré le 17 mai 2021 une chronique sur Labastide Saint-Sernin.

Le poumon vert de

Pechbonnieu

La forêt communale de Pechbonnieu, d’une superficie de 21 hectares, est particulièrement accueillante. Venez profiter de ses espaces verts ombragés, pour vous détendre et vous promener le long de ses chemins.

Attentif à l’environnement, le promeneur pourra, avec un peu de chance, apercevoir différents hôtes qui peuplent ces milieux (chevreuils, sangliers, …) sans oublier de nombreux oiseaux.

Accès

Vous pouvez vous rendre dans la forêt par :

  • L’entrée principale Chemin de Roche,
  • Le chemin du Moureau,
  • Le quartier Les Coudeyrous

Le saviez-vous ?

En décembre 2009, 5200 arbres ont été plantés :
  • 3200 chênes sessiles,
  • 850 chênes rouges,
  • 850 cormiers,
  • 350 merisiers,
  • 300 cèdres atlas,
  • 300 pins maritimes

Si vous avez l’occasion de flâner dans la forêt, vous pourrez apercevoir cette plantation à partir du panneau « Forêt communale de Pechbonnieu » en prenant le chemin principal au bout du chemin de Roche.

A première vue, cet espace ressemble à une friche mais il s’agit d’un processus normal pour une extension contrairement à un parc qui lui, est toujours bien entretenu mais qui laisse moins de place à la biodiversité.

Rouffiac-Tolosan

Douceurs & traditions

Un peu d'Histoire...

Rouffiac-Tolosan est un village qui occupe un site privilégié vallonné et verdoyant. Il a gardé son aspect champêtre et rural, la quiétude et le bonheur de vivre à la campagne, aux portes malgré tout d’une grande ville.

La commune s’attache en effet à grandir tout en respectant le juste équilibre qui fait sa force : douceur de vivre, et respect des traditions régionales. Tout est prévu pour concilier détente, vie familiale, sport ou culture.

Tout comme les autres communes du territoire, des chemins balisés offrent aux marcheurs une superbe balade dans la nature et les espaces naturels de Rouffiac-Tolosan. Ils permettent d’accéder facilement au village de Castelmaurou et ainsi rallier toutes les autres communes jusqu’à Labastide Saint-Sernin.

Accès

  • Chemin des Garosses
  • Chemin des Combes

Le saviez-vous ?

Le lac Saint-Laurent permet la pratique de la pêche, de réaliser des promenades et de s’installer sur son aire de pique-nique. De quoi embellir les dimanches ensoleillés !

Saint-Geniès Bellevue

Raconte-moi ton Histoire…

À la fin du Xe siècle, il appartient à l’abbaye Saint-Pierre de Lézat. À la suite d’une croisade contre les Albigeois, le village tombe sous la dépendance du Roi de France.

En 1279, ce dernier cède les fiefs de Saint-Geniès à l’évêque de Toulouse, également seigneur de beaucoup de villages environnants.

Au XVIe siècle le village entre dans la seigneurie des Berthier. Ces Toulousains avaient accédé à la noblesse par les charges municipales en la personne de Guillaume Berthier, capitoul de Toulouse en 1465. Un des descendants, Pierre, évêque de Montauban fut un des plus célèbres prédicateurs de son temps. Il prononça l’oraison funèbre de Louis XIII. C’est à partir de 1742 que la seigneurie est exercée par la famille de Lassus.

Malgré la proximité de Toulouse, le village restait pratiquement isolé en raison de chemins impraticables certains mois de l’année. Le seigneur Berthier obtient 1000 livres en 1712 et autant en 1713 pour faciliter la liaison entre Albi et Toulouse et pour réparer le chemin entre Castelmaurou et Saint-Geniès.

En 1730, la route d’Albi est construite sur son tracé actuel et c’est seulement, en 1780, que la réparation du seul chemin qui relie la commune à Toulouse est assurée.
Jusqu’aux années 1960, Saint-Geniès comptait moins de 300 habitants. Puis, ce fut la création des différents quartiers, Victor Hugo, le Cèdre, le Ranch, Frosine…

En 2020, le village est proche des 2500 personnes.
Aux portes de Toulouse, Saint-Geniès reste un lieu où il fait encore bon vivre avec des terres agricoles conséquentes.

Le saviez-vous ?

Le charmant Château de Saint-Geniès Bellevue se visite !

Datant du XVIe siècle, il reste le témoin de la Renaissance dans la région. Le château a conservé, de cette époque, sa grande salle de justice et son admirable cheminée.

Les visites guidées sont effectuées par le propriétaire des lieux et sont très enrichissantes. A voir absolument !

Plus d’infos : 05 61 74 26 45

Montberon

Un joli parcours dans les bois, pour le footing, le trail ou la randonnée.

Grâce aux voies douces, réalisées par la communauté de communes, le promeneur, sportif ou bucolique, peut rallier, au départ de la commune, les villages de :

  • Pechbonnieu et Labastide par la forêt (accès tout au bout de la Rue Jean Moulin)
  • Saint-Loup Cammas (Chemin Al Vigné, à côté de l’air de jeu)

Un parcours, dans le bois qui relie Montberon à Pechbonnieu,
a été inauguré en 2019. Il s’agit d’un parcours sportif et ludique,
d’un sentier ludo-pédagogique pouvant servir à la fois à la
marche et au vélo, agrès de sport, mobilier, signalétique,
panneaux et silhouettes d’animaux. Deux passerelles ont été
installées au printemps 2018 pour franchir le ruisseau de
Cendry qui sépare les deux communes.

Le saviez-vous ?

Une légende raconte l’origine de son nom : il y a longtemps, à la place du village se trouvait le mont Beron. La montagne s’est transformée en village et on l’appelle maintenant Montberon.

Une autre version raconte que Montberon signifie « Mont des oiseaux ». Il ne s’agit pas dans cette « donnée » du mont des oiseaux, mais du fait, bien réel, que tous les ans à la Saint Martin (patron du village) se tenait là une foire aux oies. Les fermières avaient coutume d’appeler (en occitan) leurs oies «bérou, bérou…» comme on dirait aujourd’hui «petit, petit…». En fait ce mot de «bérou» est simplement un terme affectueux dérivé d’un très vieux mot qui signifiait agneau, ou chevreau. Donc Montberon serait la colline des oies.
Et c’est l’ancien maire de la commune, de 1971 à 1995, Albert Laribe qui a eu l’idée de ce rapprochement et a fait figurer une oie sur le blason de la commune.